19/08/2011

Pipasols

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Mais j'étais armée au moment de mon arrestation, un petit révolver... que j'ai hérité de mon père, je l'ai toujours eu sur moi, un porte-bonheur... qui m'a porté malheur.
Disons que J'étais  au mauvais endroit, au mauvais moment...Ils étaient persuadés que j'étais là pour tuer le Saint Père.
Comme si j'avais que ça à faire...

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Une Révolution virtuelle

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Il en va de même pour la Révolution
Tant qu'elle est virtuelle... elle reste la plus belle.
Bien plus vraie que le réel
Mais le jour où elle se réalise...
Elle fait disparaître le rêve avec elle
Tous les sculpteurs de Révolutions
survivent aujourd'hui grâce au Net...
Vous pouvez les suivre, ils ne vous suivront pas
Parce qu'ils n'échangeront jamais leur possible avec votre réel...
Ni leur poème avec vos problèmes...

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17/08/2011

Euthanasie

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Je suis ici dans votre cabinet, parce que vous prétendez au salut par la parole… alors que je prétends tout le contraire… que la parole est mortelle…
Quelqu’un qui vous dit : j’ai envie de mettre un terme à ma vie… vous ne pouvez rien pour lui ! Et vous ne pouvez rien contre lui.
C’est comme ça que je conçois les rapports humains… à mi-chemin entre l’euthanasie et la paralysie. La paralysie ! Et c’est mon dernier mot.
Accrochez-vous parce que vous n’êtes pas au bout de vos peines !
Vous rendez-vous compte, toute histoire est tributaire d’un mot et d’un seul… le noyau autour duquel gravitent tous les sentiments…
Je te crains, tu me crains… c’est toujours un mot, rien qu’un mot qui domine notre esprit ! Qui nous suit et poursuit et nous rend encore et toujours plus petit !
Le mot qui n’aurait jamais dû être prononcé… je vais vous le révéler… rien que pour m’en débarrasser : J’ai entendu mon père confier à un tiers qu’il n’a jamais aimé ma mère… je ne sais toujours pas pourquoi ça m’a dégoutée de la terre entière !
Je peux aussi vous révéler celui qui a donné et ôté la vie à une vieille amie, Marie Madeleine…
Noli me tangere : « Ne me touche pas » lui dit son bien aimé avant de disparaître dans les nuées.

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